Le conflit qui oppose Ynna Holding au groupe français Fives FCB continue de faire parler de lui. La vente aux enchères des actions d’Aswak Assalam, prévue le 23 juin, n’a en effet pas été concluante. Selon le quotidien l’Economiste daté du 25 juin, seules 30.000 actions ont trouvé preneur sur les 3,5 millions proposées. Et c’est une certaine Laila Iraki qui s’est offert cette petite participation (moins de 1%) au prix unitaire de 70 DH, prix initialement fixé, d’ailleurs, à 63 DH. Les conditions dans lesquelles s’est déroulée cette vente n’ont pas manqué de soulever des questions et de semer le doute. Cependant, le Cabinet d’avocat «Bassamat Fassi-Fihri» nie tout lien de parenté avec Laila Iraki, qui serait du monde industriel. D’ailleurs, bien avant le jour prévu pour la vente aux enchères, les deux parties prenantes ont fait des pieds et des mains pour gagner le bras de fer. La famille Chaabi a essayé par tous les moyens de stopper l’opération tandis que Fives FCB, de son côté, militait pour récolter ses 25 millions d’euros. Le tribunal a même reçu une demande d’annulation de la part d’Aswak Assalam qui jugeait le prix de 63 DH inferieur au prix réel de l’action et demandait une nouvelle expertise, donnant d’ailleurs raison aux Chaabi. Pour sa part, Fives FCB a fait appel et refusé d’annuler la vente, quand bien même il y aurait une procédure d’expertise en cours.
Dans tout ce brouhaha, le quotidien affirme avoir été contacté le 22 juin, à la veille de la vente aux enchères, par une personne qui lui a annoncé l’annulation de l’opération. L’interlocuteur de l’Economiste se serait présenté comme un client de Ynna Holding, ce qui s’est avéré faux et sans aucun fondement. Cette affaire n’est pas près de nous livrer tous ses secrets et ne finira pas de nous surprendre. À suivre.