Dans son édition du 26 août, Les Inspirations ECO a procédé à une compilation des prévisions de croissance économique au Maroc pour 2021 et 2022. Se basant sur les pronostics du Haut commissariat au plan (HCP), du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration ainsi que celle de Bank Al Maghrib (BAM) et même celles de la Banque africaine de développement (BAD), du Fonds monétaire internationale (FMI) et du cabinet britannique Global Data Plc, il les classe en trois paliers (optimiste, médian et pessimiste).
«Si l’on considère que le scénario médian de ces différentes prévisions de croissance se situe, à juste titre, à 4,8%, qui est le taux sur lequel s’est fondé le Département de Mohamed Benchaaboun pour bâtir la loi de Finances 2021 en cours d’exécution, aucun de ces projectionnistes n’a avancé ce taux de croissance du PIB réel du Maroc en 2021».
Le quotidien avance que la BAD et le FMI sont plus pessimistes puisque la première estimait la croissance du PIB réel à 4,5 % en 2021 avançant que «l'économie se remettra d'une importante récession et que l'agriculture retrouvera une bonne croissance». Il faudra compter sur un rebond des exportations de pièces automobiles ainsi que des phosphates et dérivés au cours du troisième trimestre de 2021 qui compenserait la morosité des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Le journal assure que le FMI a fait la même prédiction que la BAD avec une croissance à 4,5% alors que l’inflation ne devrait croître que de 0,8% relevant également que se sont les secteurs de l’automobile et de l’énergie qui continuent de soutenir la reprise post-Covid du royaume. A cela s’ajoute, «une récolte céréalière plus élevée que la moyenne des cinq dernières années».
Les Inspirations ECO évoque également les plus optimistes. Parmi ceux-ci l’économiste Ahmed Azirar qu’«s’attend cette année à un taux de croissance d’au moins 5%». Mieux pour le cabinet britannique, Global Data Plc pour qui le Maroc finira l'année 2021 avec un taux de croissance de 5,19%. Là auss,, c’est la très bonne campagne agricole qui générera une production céréalière estimée à près de 103,2 millions de quintaux en 2020-2021qui en est la principale raison. Les mesures prises par les autorités pour faire face à la propagation de la pandémie de la Covid-19 via une campagne de vaccination efficace, des politiques monétaires accommodantes et une politique de relance contribuent également à la résilience et à la reprise de l’économie marocaine.
