Il y a beaucoup d’attentes autour du projet Kafaat Liljamia, initié par le British Council et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID). S'il a été officiellement lancé le 29 novembre, il est opérationnel depuis août dernier dans deux régions pilotes, à savoir Tanger-Tétouan-Al Hoceima et l’Oriental.
Ce projet, qui bénéficie du soutien du département marocain de la formation professionnelle pour une durée de trois ans (2017-2020), vise à renforcer les formations professionnelles au niveau régional afin de «garantir la qualité, l’adéquation aux besoins du marché du travail et l’inclusion de toutes les composantes de la société», comme l’explique le directeur du Britch Council, John Mitchell, cité par Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 30 novembre.
Néanmoins, «malgré les avancées réalisées pour la promotion de la formation professionnelle, le dispositif reste incapable de satisfaire la demande sociale potentielle en formation. C’est seulement avec la collaboration de tous, (…) que nous parviendrons à avoir un impact positif sur les populations ciblées», précise le consul général d’Espagne à Tanger, Pablo Zaldivar Miquelarena. Car, concrètement, ce projet est aussi destiné aux populations les plus démunies qui ont du mal à avoir accès à une formation professionnelle de qualité. Kafaat Liljamia doit donc être un exemple de coordination efficiente. Il prévoit l’accompagnement à la mise en place d’un mécanisme de gouvernance régionale à travers la réalisation d’une série d’activités, dont un programme de conférences visant à présenter des expériences internationales, rapporte le quotidien.
Kafaat Liljamia, qui est financé par l’Union européenne à hauteur de 2,4 millions d’euros dans le cadre de son programme d’appui à la formation professionnelle pour le développement du capital humain au Maroc, prévoit l’octroi d’un montant de 900.000 euros pour soutenir des initiatives locales de formation professionnelle ayant pour objectif d’assurer l’inclusion.
