"L'investissement industriel repart de plus belle", titre la Vie Eco dans sa livraison hebdomadaire. Il en veut pour preuve l'attractivité "sans précédent" dont jouit le Royaume pour les capitaux aussi bien étrangers que nationaux. En témoignent les investissements d'envergure annoncés ces derniers jours.
Ce constat, La Vie Éco y voit une "réalité d’autant plus réconfortante pour la relance industrielle" qu’elle s’inscrit dans deux thématiques: l’intégration de la chaîne de valeur mondiale (industrie décarbonée et mobilité propre) mais aussi la promotion du “Made in Morocco”, à savoir la substitution de la production nationale aux importations.
Comment en est-on arrivé là? Selon l’hebdomadaire, cette évolution est une conséquence directe de la mise en œuvre du programme du Plan d’accélération industrielle. Cette stratégie, comme le plan de relance industrielle, a permis au Maroc de se positionner sur la carte industrielle mondiale et de se démarquer à l’international.
Ces deux plans plans seront bientôt renforcés par une nouvelle stratégie industrielle à long terme, actuellement en cours d’élaboration, comme l’a d’ailleurs souligné récemment le ministre de tutelle, Ryad Mezzour. D’après lui, cette stratégie devrait tenir compte des recommandations du Nouveau modèle de développement.
La Vie Éco recense pas moins de 1.065 projets déposés dans le cadre de la "Banque à projets". L’enveloppe budgétaire est estimée à 42 milliards de dirhams, tandis que le chiffre d’affaires prévu dépasse 120 milliards de dirhams. A la clé, la création de 250.000 emplois directs et indirects. Ces projets sont en phase de mise en œuvre, assure l’hebdomadaire.
Parmi eux, les projets du Groupe Anouar Invest. Leur coût global d’investissement s’élève à un milliard de dirhams. L’un des projets concerne l’extension de son usine de production de biscuiterie Best Biscuits Maroc, pour un investissement total de 350 millions de dirhams déployé en 3 phases à l’horizon 2024. A terme, cette extension va créer 700 emplois directs.
Récemment aussi, le géant mondial des semi-conducteurs a inauguré à Bouskoura sa nouvelle ligne de production de composants électroniques. Ce projet s’inscrit en droite ligne avec la partenariat conclu plus tôt entre le groupe minier Managem et le constructeur automobile mondial Renault pour la création d’une unité de fabrication du sulfate de cobalt.