Dans un communiqué publié ce lundi, Pizzorno avance que l’analyse des nouvelles exigences du cahier des charges de la Ville de Casablanca "amènerait le groupe à faire des propositions budgétaires inadaptées à sa stratégie de développement". Résultat, après dix ans dans le traitement des déchets de la capitale économique, la société décide de se retirer de la course et annonce qu’elle "s’investira sur d’autres dossiers d’appels d’offres au Maroc dans les prochains mois".
Pizzorno envisage de répondre à des appels d’offres qu’elle jugera, "plus conformes à la logique économique" du groupe et à sa volonté de développer la société Segedema, jusqu’ici en charge du ramassage des déchets dans la métropole. Et de conclure que "Segedema mettra en tout son savoir-faire en œuvre et tous ses moyens pour assurer dans les meilleures conditions la transition avec le, ou les futurs délégataires, de la Communauté Urbaine de Casablanca".
