Un groupe de plus qui succombe à l’appel de l’Eldorado africain. Selon L’Economiste, dans son édition du 20 juillet, la société Forafric, spécialisée dans la minoterie industrielle, entame en effet son expansion en Afrique centrale et opère sa première implantation au Gabon. L’objectif? Faire de la marque Maymouna le fer de lance de Forafric au niveau continental.
On comprend évidemment, en filigrane, que l’entreprise espère ainsi s’inscrire dans la dynamique d’investissement des groupes marocains en Afrique de l’Ouest, pour créer de la valeur et des emplois au sein du secteur céréalier et agro-alimentaire.Première concrétisation: la mise en place de Maymouna Food-Gabon, une plateforme régionale de distribution basée à Libreville et censée desservir le Gabon et les pays limitrophes (Guinée équatoriale, Cameroun, République du Congo ou encore Sao-Tomé-Et-Principe). Un périmètre géographique qui compte plus de 30 millions de consommateurs potentiels, pour une implantation qui a coûté au groupe un investissement de 200 millions de DH. A terme, cette unité de distribution devrait être renforcée par une unité de production en préparation. La filiale gabonaise du groupe se chargera de la gestion de la supply chain de l’importation à la distribution aux clients (farine, semoule, couscous, riz), et de la communication au brand management pour les pays de la région.
Au niveau national, Forafric investit aussi. Le groupe a en effet lancé l’extension de son unité de Marrakech qui verra sa capacité de production passer de 500 à 700 tonnes par jour et compte, à l’échelle globale, passer de 1.150 tonnes par jour à 1.400 tonnes. Cette nouvelle ligne sera opérationnelle au cours du premier trimestre 2016. A titre d’information, en 2014, le groupe a engrangé 1,3 milliard de DH.
