Face à une situation sanitaire inquiétante, les professionnels du tourisme s’inquiètent. Au point de demander, comme l’annonce Les Inspirations Eco dans son édition du jour, un nouveau coup de pouce fiscal. Certes, «les sociétés hôtelières et les établissements touristiques au Maroc bénéficient d’une fiscalité avantageuse, comme un taux de TVA réduit et une réduction d’impôt sur les sociétés pour la part de leur chiffre d’affaires en devise».
Parallèlement, elles, comme le précise le journal, sont soumises à des taxes locales spécifiques, à savoir la taxe de séjour à ajouter à la facture de vente à la charge du client, la taxe de promotion touristique qui se calcule sur chaque nuitée et chaque personne et la taxe de débit de boissons qui s’applique sur les exploitants des cafés, de bars de salons de thé et en général, par tout débitant de boissons à consommer sur place.
Or, avec les impacts de la pandémie, le pays a perdu une centaine de milliers d'arrivées qui se traduit par des pertes entre 2020 et 2022 évaluées à 138 MMDH. Dans ce contexte, le journal avance que les professionnels demandent un moratoire fiscal sur les taxes locales craignant des faillites en masse. Il estiment que les aides de l’Etat qui sont à saluer «demeurent insuffisantes face aux énormes défis auxquels le secteur du tourisme fait face». Ils requièrent un délai et «militent pour que les compagnies d’assurance «proposent une offre solidaire». A cela s’ajoute «le prolongement des mesures de soutien à l’emploi et aux entreprises touristiques jusqu’à fin décembre 2021».