Cette évolution est due à une hausse de 4,3% à 165,1 milliards de dirhams des recettes ordinaires à fin septembre 2017 et à une augmentation de 8,4% à 232,6 milliards de dirhams des dépenses émises au titre du budget général, par rapport à leur niveau à fin septembre 2016, explique la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de septembre 2017.
En effet, l'accroissement des recettes ordinaires est attribuable à la hausse des impôts directs de 9,4%, des impôts indirects de 4,7%, des droits d'enregistrement et de timbre de 2,2%, conjuguée à la baisse des droits de douane de 7,6% et des recettes non fiscales de 11,7%, précise le bulletin.
Quant aux dépenses émises au titre du budget général, leur augmentation s'explique par la hausse de 4,2% des dépenses de fonctionnement, de 30,5% des charges de la dette budgétisée, ainsi que par la baisse de 2,5% des dépenses d'investissement, relève la TGR.
La progression des charges de la dette budgétisée, poursuit-on, s'explique pour l’essentiel par l’augmentation de 63,6% des remboursements du principal (37,4 milliards de dirhams contre 22,9 milliards de dirhams) et par la baisse de 3,8% des intérêts de la dette (21,2 milliards de dirhams contre 22,1 milliards de dirhams).
Lire aussi : Trésorerie: un déficit budgétaire de 25 milliards de dirhams à fin août
À fin septembre 2017, les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 333,5 milliards de dirhams, représentant un taux global d’engagement de 67% contre 64% à fin septembre 2016, fait savoir la TGR, notant que le taux d’émission sur engagements a été de 85% contre 84% un an auparavant.
Les recettes des comptes spéciaux du Trésor (CST) ont atteint 59,5 milliards de dirhams, tenant compte des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 12,6 milliards de dirhams et de la rentrée de 2,6 milliards de dirhams au titre des dons des pays du Golfe.
S’agissant des dépenses des CST, elles ont été de 51 milliards de dirhams, dont un montant de 39,6 milliards de dirhams concerne les comptes d’affectation spéciale (CAS), relève la TGR, précisant que le solde de l’ensemble des CST s’élève à 8,5 milliards de dirhams.
Les recettes des services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA) ont été de 2,1 milliards de dirhams contre milliards de dirhams à fin septembre 2016, en baisse de 0,6%, fait savoir le bulletin, notant qu’au titre des neuf premiers mois de 2017, les dépenses émises ont été de 1,245 milliard de dirhams contre 1,191 milliard de dirhams, une année auparavant, en hausse de 4,5%.
