De nouveaux financements innovants sont à venir après la transaction avec la Caisse Marocaine des Retraites (CMR) qui a rapporté 4,7 milliards de DH à l’Etat. Dans son édition du jour, L’Economiste révèle que la prochaine opération, sur le point d’être finalisée, concerne la cession d’un lot de bâtiments administratifs.
Selon le journal, elle rapporterait entre 2,5 et 3 milliards de DH aux caisses de l’Etat. «Ces deux opérations comme d’autres qui vont suivre s’inscrivent dans le cadre de la programmation de la loi de finances de 2019 qui avait prévu une enveloppe de 12,165 milliards de DH en provenance des financements innovants», écrit le quotidien qui avance que les deux opérations seront bouclées avant fin décembre. D’autres opérations devront permettre de réaliser les 12 milliards de DH inscrits dans le PLF 2020 ultérieurement.
L’Economiste soutient que le ministère des Finances a engagé les discussions avec les investisseurs institutionnels pour réaliser les premiers financements. Celles-ci seront certainement étendues par la suite aux banques. Le journal assure que le recours à ces financements innovants qui doit se faire à travers les PPP permet de maintenir un trend haussier des investissements publics, particulièrement dans les infrastructures de base. La formule permet au gouvernement d’avoir les moyens de réaliser les autres investissements dont a besoin le pays.
Et les projets, le Maroc n’en manque pas. Plusieurs projets d’infrastructures sont prévus pour un coût global de plus de 55 milliards de DH. Parmi ceux-ci, L’Economiste cite la construction du nouveau siège de la Direction générale de la sécurité nationale pour 2,506 milliards de DH, la construction du port de Dakhla pour 9,6 milliards de DH ou encore celui du nouveau port énergétique de Jorf.
