Les potentialités pétrolières des bassins sédimentaires du Maroc commencent à attirer de nombreux major de l’exploration pétrolière. Le dernier en date est le britannique Predator Gas Ventures Limited. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que la société vient de signer avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) le premier accord pétrolier de l’année. Le journal assure que 12 autres sont à venir. «Les autres firmes approchées sont CNPC, Europa Oil & Gas, SDX Energy, Hunt Oil, Total, Anadarko, Cairn Energy, Angel Rose, Shell, Woodside, ConocoPhillips, Chariot Oil & Gas», souligne le quotidien.
En attendant, ce premier contrat intervient sur la zone «Guercif Onshore» qui jouxte Tendrara, dont le potentiel gazier se confirme. Le groupe britannique devra, «durant la période initiale des permis de recherche, retraiter les données sismiques 2D, le forage d’un puits d’exploration et des travaux géologiques et géophysiques», elle qui opère en Afrique pour la première fois.
L’Economiste fait savoir que Predator Gas Ventures Limited n’est pas la seule entreprise à vouloir investir dans le forage pétrolier au Maroc. Qatar Petroleum a conclu un accord de farm-out avec ENI sur les douze permis sis sur la zone Tarfaya Offshore Shallow. Le groupe a repris 30% des 75% que détenait la major pétrolière italienne ENI. L’Onhym garde, lui, les 25% qu’il détenait.
Le journal indique que l’Office entend poursuivre, cette année, les actions de promotion des bassins sédimentaires auprès des sociétés pétrolières internationales. Il est, en effet, question «d’attirer de nouveaux partenaires pour développer la recherche pétrolière», dont le potentiel n’est plus à démontrer. Toutefois, les investissements colossaux que nécessite l’exploration pétrolière ne permettent pas encore au Maroc d’attirer «les grandes compagnies pétrolières». Pourtant, pour la seule année 2019, il est prévu le forage de 9 puits sur les permis Rharb Occidental, Lalla Mimouna, Grand Tendrara, Haha Onshore et la concession Tendrara.