Ce sont nos confrères d’Alaan qui nous offrent cette exclusivité. Dans le cadre du portrait-enquête du nouveau président de la SNI, Hassan Ouriagli, l’hebdomadaire a sollicité le témoignage de Bassaim Jaï Hokimi. Et l’ancien président de l’ONA (2002-2005) qui demeure administrateur du groupe royal a bien voulu sortir de sa réserve et a accepté de répondre aux questions de Youssef Jajili, directeur de publication et auteur du dossier qui fait la Couv’ du numéro d’Alaan dans les kiosques. Mais les réponses de Hokimi qui sont parvenues, à Alaan, hors délais de bouclage n’ont pu être publiées dans le numéro de la semaine. Avec l’accord de l’intéressé et l’autorisation de nos confrères d’Alaan, nous publions ce précieux témoignage. Hokimi y parle du directeur qu’il a lui même recruté et qui a gravi les échelons jusqu’à devenir président de la SNI. Inédit.
Alaan: Vous étiez PDG de l’ONA quand Hassan Ouriagli a été nommé directeur des participations financières. Pouvez-vous nous parler des circonstances de son recrutement?
Bassim Jaï Hokimi: Nous recherchions à l’époque un profil de haut niveau pour donner une nouvelle impulsion à l’implication du groupe dans le secteur financier, qui représentait déjà un poids très important dans le portefeuille à travers la banque et l’assurance et avec des partenaires comptant parmi les leaders mondiaux de leurs métiers, tels que Banco Santander et AXA. Nous voulions également explorer de nouvelles pistes pour des relais de croissance, notamment dans les technologies de l’information et les télé services. La double compétence financière et technologique de M. Ouriagli et son expérience internationale le prédisposaient bien à une telle mission.
A-t-il été à la hauteur de vos attentes professionnelles ?
Tout à fait et même bien au-delà ! En plus de ses compétences, ses capacités de travail, d’écoute et d’adaptation à une grande variété de situations et d’interlocuteurs lui ont permis de jouer un rôle clef dans la restructuration du pôle financier de l’époque. Ces qualités ont été par ailleurs confirmées par la diversité et l’importance des responsabilités qu’il a exercées par la suite, notamment en tant que directeur général délégué du holding ONA, puis en tant que Président du groupe de distribution OPTORG qui est un opérateur majeur sur le continent africain. Il a été également administrateur de différentes filiales de l’ONA puis de la SNI, dans l’industrie comme dans les services ou les nouvelles technologies, contribuant, de ce fait, à la modernisation continue de la gouvernance de ces filiales.
Est ce que vous avez déjà pensé que cette jeune recrue deviendrait un jour Président de SNI ?
Son recrutement ainsi que celui d’autres profils à très haut potentiel entrait effectivement dans le cadre de la préparation de la relève des dirigeants de l’ensemble SNI-ONA qui a toujours constitué une remarquable pépinière de compétences non seulement pour ce groupe mais aussi pour l’économie marocaine. Le fait que la SNI ait opté aujourd’hui pour une promotion interne, de ce niveau, est assurément un message très fort de confiance et de reconnaissance en direction du capital humain associé aux succès de la SNI.