Le leader français des énergies renouvelables et le conglomérat nippon multi-métiers, mettent le turbo au Maroc. C’est ce qu’indique le magazine Challenge qui précise que les deux opérateurs avaient jeté les bases de leur partenariat au Maroc, douze ans auparavant, dans le cadre de l’appel d’offres de l’Office National d’Electricité et de l’Eau Potable lancé en 2011 pour le projet du parc éolien de Taza, d’une puissance de 150 MW. Aujourd’hui, ils se préparent pour le lancement de la deuxième phase de ce projet d’envergure dans l’est du pays.
«Une deuxième phase qui devrait hisser ce parc situé à 12 km au Nord-Ouest de la ville de Taza à sa capacité maximale, grâce à l’installation dès 2025 d’une vingtaine d’éoliennes additionnelles. Pour l’instant, les deux partenaires sont en train de finaliser les études techniques et environnementales afin de bien calibrer l’emplacement et le dimensionnement des éoliennes à installer», lit-on.
Grâce à cette deuxième et ultime phase du parc éolien de Taza, l’économie en gaz à effet de serre permise par ce dernier, devra dépasser la barre des 300.000 tonnes de CO2 par an, alors que l’investissement global devra frôler les 2,5 milliards de dirhams.
EDF et Mitsui, ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin de leur partenariat au Maroc. «Bien au contraire, les deux co-développeurs visent également les prochains projets solaires de MASEN, dont notamment Noor Midelt III d’une capacité de 400 MWc et qui attirent tout le gotha européen des développeurs en énergies renouvelables», souligne Challenge.