«Sur 193 pays, le Maroc arrive 85e». C’est en gros le message que transmet Aujourd’hui le Maroc, dans son édition du mercredi 3 août, quant à la place qu’occupe le royaume en matière de développement de ses services d’e-gouvernement.Le journal reprend en effet les résultats du dernier classement du département des Nations unies pour les affaires économiques et sociales, classement où le Maroc traîne dans la deuxième moitié du tableau.
En fait, comparé à l’année dernière, le Maroc vient de perdre trois places en raison, principalement, de «la fracture numérique et aux difficultés d’accès aux services administratifs». Ce sont là, selon Aujourd’hui le Maroc, les principaux volets qui expliquent le recul du Maroc dans ce classement.
Pourtant, le royaume avait de bonnes cartes à faire jouer, comme celle de «l’e-participation» où il s’illustre parmi les pays les plus développés en Afrique. En effet, il occupe la 17e place dans ce classement qui regroupe une cinquantaine de pays. Ceci lui a d’ailleurs valu une note de performance «très élevée».
Mais ce qui pourrait à coup sûr jouer en faveur du Maroc dans les prochaines éditions de ce rapport, c’est cet intérêt porté aux provinces du Sud et à leur modèle de développement. Pour Aujourd’hui le Maroc, les rédacteurs du rapport du département des Nations unies pour les affaires économiques et sociales mettent particulièrement en relief l’impact de cette stratégie sur le développement des services de e-gouvernement dans le pays.