Crédits bancaires: les banques vont lâcher du lest en 2021 selon CDG Capital Insight

DR

Revue de presseKiosque360. Bonne nouvelle pour les entreprises et les particuliers qui sont en quête de financements bancaires. Selon CDG Capital Insight, les conditions monétaires sont assez favorables en 2021 par rapport à 2020.

Le 20/05/2021 à 19h57

Aujourd’hui Le Maroc s’intéresse dans sa livraison du jour à la dernière note de CDG Capital Insight intitulée «Le secteur bancaire marocain face à la crise Covid 19». Le journal fait remarquer que la pandémie a eu comme impact sur le secteur bancaire une accélération des créances en souffrance, des tensions sur les liquidités et un ralentissement de la distribution des crédits.

L’encours brut des crédits a enregistré une progression de 4,4% (+40 Mds MAD) par rapport à fin 2019 pour s’établir à 957,4 Mds MAD à fin 2020, souligne le quotidien, ajoutant que cette tendance s’explique essentiellement par les différentes mesures de soutien et de relance instaurées par la banque centrale et le gouvernement. «Les crédits débiteurs et de trésorerie ont contribué à hauteur de 40% à l’augmentation de l’encours brut de crédits, suivis des créances diverses sur la clientèle qui ont contribué à 35% à cette progression (portée essentiellement par les crédits octroyés dans le cadre des opérations de pension)», indique aussi Aujourd’hui Le Maroc.

Sur le plan des ressources, le secteur a profité d’une bonne tenue des dépôts bancaires qui ont affiché une hausse de 5,6%, soit la plus forte progression au cours des quatre dernières années, font observer les analystes de CDG Capital Insight. On apprend aussi que la solvabilité des ménages et des entreprises a été durement touchée par la pandémie, entraînant une forte augmentation des créances en souffrance (passant de 53,2 Mds MAD à 59,4 Mds MAD pour le secteur coté).

«Selon CDG Capital Insight, les crédits bancaires devraient bénéficier en 2021 d’une toile de fond assez favorable, avec la reprise de la croissance économique, la poursuite des mesures de soutien et de relance et une politique monétaire qui demeure globalement accommodante», souligne le journal. «La croissance du PIB est prévue à 4,7% en 2021 contre -7% en 2020, selon les estimations du HCP.

Par ailleurs, les niveaux historiquement bas des taux débiteurs suite à la réduction du taux directeur en 2020 combinés à la poursuite d’octroi des crédits dans le cadre du programme Relance jusqu’à la fin du deuxième trimestre 2021 et les effets prévus du programme Intelaka devraient contribuer davantage à la dynamique de croissance des crédits bancaires», conclut Aujourd’hui Le Maroc.

Par Ismail Benbaba
Le 20/05/2021 à 19h57