Corruption: les cas de flagrants délits se multiplient

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Revue de presseKiosque360. La justice relève pas moins de 2 cas de corruption en moyenne par semaine. Les sommes exigées sont comprises entre 200 et 300.000 dirhams.

Le 04/09/2019 à 22h28

L’Economiste s’interroge, dans son édition du jour, sur la chasse à la corruption. Le journal rapporte ainsi que la ligne directe mise en place en mai 2018 pour dénoncer ce fléau a reçu 19.168 appels en 7 mois. Sur ce total, 63 seulement ont concerné des cas de flagrants délits, bien que le quotidien précise que la justice enregistre en moyenne 2 cas de flagrants délits par semaine. Sans parler des 9.100 poursuites qui ont été lancées en 2018. Si ces résultats sont encourageants pour la présidence du ministère public, le journal relève le taux marginal (0,32%) des cas de flagrants délits.

Ceci dit, L’Economiste révèle que le montant exigé par les corrompus se situe entre 200 et 300.000 dirhams. Marrakech-Safi arrive en tête des arrestations avec 22%. Et ce sont les agents d’autorité des collectivités territoriales qui sont les plus impliqués dans les crimes et délits. 

Le journal constate, par ailleurs que les deux tiers des appels portent sur des demandes d’informations et de renseignements. D’où l’importance, selon la même source, de faire des efforts en termes d’information publique. 

L’Economiste remarque aussi une part importante des plaintes et doléances qui visent la justice avec 28% des appels. Cela montre, selon le quotidien, à quel point le système judiciaire est une source d’insatisfaction pour ses usagers.

Par Rachid Al Arbi
Le 04/09/2019 à 22h28