Climat des affaires: en attendant une stratégie nationale

DR

Revue de presseKiosque360. Des pistes d’amélioration sont étudiées par le Comité national de l’environnement des affaires. En attendant, une réforme globale concernant les délais de paiement est fin prête.

Le 07/03/2016 à 02h40

Après cinq ans d’existence, le Comité national de l’environnement des affaires doit améliorer ses moyens et ses pratiques de travail, annonce L’Economiste dans son édition du 7 mars. Et d'affirmer que cette instance a été invitée par le chef du gouvernement à préparer une étude globale sur les moyens d’améliorer son cadre organique pour lui permettre d’intensifier la cadence de réalisation des chantiers de réforme.

Le Comité devrait aussi avoir une vision claire quant à l’élaboration d’une stratégie nationale du climat des affaires à long terme. Une stratégie axée sur le développement des mécanismes de sondage et d’anticipation des contraintes à la marche des affaires. Il doit également instaurer un système de suivi et d’analyse de l’image du Maroc dans les programmes et rapports internationaux. Il s’agit donc d’élaborer un plan d’action permettant l’amélioration du classement du Maroc à l’international.

L’Economiste rapporte que le bilan du Comité national de l’environnement des affaires, qui a tenu sa 8e session ordinaire sous la présidence d’Abdelilah Benkirane, a été jugé positif. Le motif de satisfaction tient au grand chantier du délai de paiement. Aujourd’hui, une réforme «profonde et globale» est fin prête. Un travail réalisé par les départements ministériels concernés en partenariat avec la CGEM et le gouvernement qui a la "ferme volonté d’en soumettre les textes au parlement dans les plus brefs délais", promet Benkirane.

Aujourd’hui, plusieurs mesures sont déjà effectives: l’accélération de la restitution de la TVA, l’apurement du butoir de cette taxe ainsi que le traitement des arriérés qui handicapent les entreprises dans leur relation avec plusieurs établissements publics sont autant d’avancées qui permettent de consolider la confiance du monde des affaires et d'améliorer ainsi l’attractivité du pays.

Par Sanae El Asrawi
Le 07/03/2016 à 02h40