La consommation de ciment rompt avec la croissance enregistrée durant le premier trimestre. Dans son édition du jour, L’Economiste soutient que le marché du ciment affiche une baisse de 2,7%. «Un ralentissement qui a également impacté le cumul, lequel est passé à près de 3,5%», note le quotidien économique.
Parallèlement, la baisse de 12% des mises en chantiers contribue fortement à cette évolution de la consommation. La situation difficile de l’immobilier n’arrange pas les choses non plus. La baisse des crédits immobiliers et la situation financière des principaux promoteurs, qui doivent freiner la production pour écouler leurs stocks, «n’ont toujours pas entraîné de relances en termes de consommation de ciment».
En dépit de cette situation, le marché est en passe «d’accueillir d’autres opérateurs dont la production devrait commencer dans un an». «Un certain nombre d’unités de production qui verront le jour seront situées dans des zones qui ne sont pas bien raccordées et pourront absorber leur production», ajoute le quotidien.
Maintenant, la corporation doit jongler avec l’amélioration des coûts et répondre convenablement à la demande dans un contexte de surproduction chronique. «Le secteur compte sur une capacité installée de 20 millions de tonnes, pour une production estimée à 15 millions de tonnes».