Casablanca-Settat veut libérer son potentiel économique

Le360

Revue de presseKiosque360. La région met les bouchées doubles pour renforcer son leadership économique et booster son attrait auprès des investisseurs.

Le 01/04/2019 à 20h35

La région Casablanca-Settat veut libérer son potentiel économique en vue de pérenniser son leadership économique. Et cet objectif est assigné au Forum Casablanca pour l’économie régionale, dont la première édition s’est tenue ce 1er avril dans la capitale économique. Selon Aujourd’hui Le Maroc, qui rapporte l’information dans sa livraison du jour, cet événement a permis d’aborder des questions de synergies économiques et institutionnelles pour favoriser la création d’emplois et de valeur ajoutée au niveau de la région. Sa tenue s’inscrit dans un agenda stratégique. On apprend aussi que cet événement marque une étape clé dans le processus de la régionalisation avancée et dans la grande dynamique amorcée pour l’élaboration d’un nouveau modèle économique. Plusieurs personnalités telles que le ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy, ou encore Mustapha Bakkoury, président du Conseil de la région Casablanca-Settat, y ont pris part. «Il nous importe de démontrer que nos institutions ont un rôle majeur dans la structuration de notre économie et dans son avenir au sens large», soutient Mustapha Bakkoury qui, cité par le quotidien, souligner notamment que les Chambres de commerce peuvent pleinement remplir ce rôle du fait des caractéristiques dont elles jouissent, à savoir l’intégration de la proximité dans leur mode de fonctionnement. Un autre point clé: la convergence entre le public et le privé.

Aujourd’hui Le Maroc indique également que les discussions ont permis d’examiner les défis de croissance du leadership de la région, ajoutant que les participants ont appelé à adapter le modèle fiscal général au tissu économique existant, dont le commerce de proximité. On apprend aussi que plusieurs recommandations, en préparation des Assises du commerce qui se tiendront prochainement, ont été formulées. Au rang de ces propositions, on note la nécessité d’adopter un plan régional à travers un contrat-programme unissant l’ensemble des partenaires, en vue d’organiser et réhabiliter l’activité commerciale.

Aujourd’hui Le Maroc souligne aussi la nécessité de mettre en place un guichet unique dédié à la création de la Très petite et Petite entreprise commerciale, un observatoire pour lutter contre l’informel et des incitations aux commerçants pour formaliser leurs activités. D’autres propositions concernent la réhabilitation des marchés communaux et marchés de gros, ainsi que la création de nouvelles plateformes commerciales au niveau de la région.

Par Ismail Benbaba
Le 01/04/2019 à 20h35