Aujourd’hui Le Maroc nous apprend en effet dans sa publication de ce vendredi que c’est tout récemment que la relance de l’appel d’offres relatif à l’aménagement, au développement et à la gestion de deux parcs industriels, situés dans la Région Casablanca-Settat, a été effectuée par le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique (MICEVN) et l’Agence Millennium Challenge Account Morocco (MCA-Morocco).
Précisons que le modèle retenu repose sur le partenariat public-privé (PPP). «Cette relance intervient après la révision du dossier d’appels d’offres en concertation avec le secteur privé en vue de renforcer l’attractivité des deux projets, à la lumière notamment de l’impact de la pandémie de la Covid-19», indique-t-on.
Notons que l’ouverture des plis aura lieu le 30 juin prochain et l’appel d’offres s’adresse aux investisseurs et aux opérateurs spécialisés dans l’aménagement et le développement de zones industrielles ou de zones d’activités économiques. «Ces dernières devant disposer de capacités requises pour aménager des espaces d’accueil industriels de telle sorte à répondre aux besoins des investisseurs et aux exigences de durabilité, d’inclusion sociale et d’égalité et d’équité de genre. L’appel d’offres porte sur l’extension d’une zone industrielle à Had Soualem et le développement d’une nouvelle zone industrielle à Sahel Lakhyayta», souligne Aujourd’hui Le Maroc.
Il est à noter aussi que les deux zones, d’une superficie de 111 hectares, ont été assainies et les travaux de raccordement aux différents réseaux hors-site avaient déjà démarré en décembre 2019. Soulignons que ces deux projets et celui de Bouznika, dont l’aménagement , le développement et la gestion ont été confiés récemment à un partenaire privé à l’issue du premier appel d’offres, s’inscrivent dans le cadre de la composante «Sites industriels pilotes» relevant du programme de coopération Compact II.
«Les trois sites industriels ont été identifiés, par ailleurs, sur la base d’un ensemble de critères, pour ne citer que la demande, l’impact économique, la viabilité financière, la surface mobilisable et l’absence de risques majeurs», précise Aujourd’hui Le Maroc, ajoutant qu’ils devront renforcer l’offre de terrains industriels dans la région Casablanca-Settat en vue de capter l’investissement privé et créer des emplois.