L'industrie du luxe s'inquiète du ralentissement de la Chine. Dans son édition du jour, La Tribune.fr annonce que "le géant économique, deuxième marché le plus important pour l'industrie du luxe, fait face à une recrudescence des contaminations au variant Delta dans certaines régions". Cela impacte le marché du luxe qui "pâtit de l'infléchissement de l'activité chinoise prouvée par plusieurs indicateurs: consommation, production industrielle et exportations". A cela s’ajoute, l'intention de l'empire du milieu de mettre en place "un plan de redistribution de la richesse avec une possible augmentation des impôts sur les plus riches, premiers consommateurs de produits de luxe".
Il n'en fallait pas tant pour que les valeurs du luxe, qui sont en baisse, depuis le début de la semaine, continuent de souffrir jeudi. Le journal relève que "l'action LVMH a perdu plus de 10% à 616,60 euros ce jeudi en fin d'après-midi contre 687 euros il y a deux semaines, et celle de Kering près de 15%, atteignant 651,80 euros contre 774,50 euros le 2 août". De quoi "plomber toute la cote parisienne, qui perd plus de 2%".
Il faut dire que "la consommation chinoise comptait pour 35% des ventes de produits de luxe en 2019 avant la crise du Covid-19". Cette proposition a fondu comme neige l'an dernier avec une baisse de la demande. Toutefois, "la Chine représentait encore 28% de la consommation de luxe dans le monde". L'annonce du président chinois de vouloir limiter les "revenus déraisonnables" et développer la classe moyenne n'arrange pas les choses. Bien au contraire, elle contribue à alimenter les craintes des investisseurs.
Ceci étant, La Tribune.fr relativise affirmant qu'en dépit de ces baisses, "les pertes restent négligeables comparées aux gains engrangés depuis le début de l'année, le luxe ayant bien plus que récupéré ses niveaux d'avant-crise". En effet, le journal assure que "le secteur s'est vite remis, dès cette année, du choc de la pandémie". D'ailleurs, "le numéro un mondial du luxe a ainsi vu son bénéfice net décuplé au premier semestre par rapport à la même période 2020, pour atteindre 5,3 milliards d'euros en hausse de 62% par rapport à 2019".