Après plusieurs années de baisse, le Masi, le principal indice boursier, a retrouvé des couleurs en 2014 avec une hausse de 5,55%. Une progression que la Bourse de Casablanca doit aux secteurs du bâtiment et matériaux de construction (20,64%), des télécoms (18,54%), des assurances (11,26%) et évidemment des banques (9,48%). L’immobilier quant à lui, enregistre la baisse sectorielle la plus importante avec 28,46%, le quotidien, L’Economiste du 12 janvier justifie cela, entre autres, par l’affaire de la CGI. La valeur Maroc Télécom, qui a réalisé une hausse dépassant 18% demeure la première capitalisation de la place, avec plus de 100 milliards de dirhams, représentant ainsi plus de 20% de la capitalisation globale de la bourse. Par ailleurs, le quotidien note que par rapport à ses voisines, les réalisations de la place casablancaise restent relativement faibles. Cela serait dû, selon le journal, au manque flagrant des nouveaux capitaux ainsi qu’à la faible liquidité des valeurs cotées.
Par ailleurs, le quotidien et dans ses prévisions pour 2015, estime que la baisse des taux obligataires et le rendement médiocre actuel de l’immobilier laissent espérer une belle reprise du marché des actions. D’autant plus qu’avec l’amélioration des finances de l’État, les taux devraient stagner à un niveau bas car le trésor ne se servirait pas fréquemment sur le marché. D’autre part, en plus des futurs OPV de la Cosumar, la cloche se prépare à retentir 2 fois au minium cette année, à l’occasion de l’introduction prévue de Total Maroc et de Marsa Maroc. Aussi, parmi les signaux positifs on trouve la croissance du PIB prévu par le HCP de 4,1% ainsi que les résultats positifs des sociétés cotées. Cependant, les investisseurs n’ont pas l’air très confiant, selon un sondage d’Attijari Intermediation, relayé par l’Economiste. 27% d’entre eux angoissent quant à l’économie nationale en 2015 contre 46% une année auparavant.