Selon L’Economiste de ce vendredi 5 juin, ces trois institutions pensent sérieusement à l’installation d'une plateforme Cloud. C’est dans cette optique qu’elles viennent de tenir, à Marrakech, la première conférence internationale sur le Cloud computing. Une conférence qui vise à jeter les bases de ce projet. Il faut dire qu’avant cette première internationale, trois workshops avaient été organisés en 2011 à Rabat, en 2012 à Agadir et en 2013 à Marrakech. Comme l’explique Mostapha Zbakh, enseignant chercheur à l’Ensias et président de la Moroccan association for cloud computing, «il faut trouver l’emplacement et le matériel, et nous avons aussi besoin d’une connexion internet à très haut débit, mais nous sommes prêts». «L’objectif premier est de relier entre elles toutes les universités du Royaume, avant d’élargir la plateforme vers d’autres besoins. Nous avons la chance d’avoir un personnel qualifié pour démarrer ce projet et le soutien d’experts internationaux», poursuit-il.
Selon L’Economiste, cette potentielle architecture CloudTech permettrait d’héberger nos bases de données, d’expérimenter les différents services et applications déjà installés, mais aussi d’allouer de l’infrastructure -serveurs, disques durs, processeurs et autres- aux pays africains. Le CloudTech’ 15 permet donc de mesurer les opportunités offertes par ces technologies, d’apprendre l’utilisation optimale d’une plate-forme Cloud, et bien sûr de savoir sécuriser les données hébergées, ajoute encore le journal. Il s’agit, par le biais de ce rendez-vous, de ne pas louper le coche d’une véritable révolution, fait remarquer L’Economiste.







