Tout nouveau, tout chaud. La Direction générale des impôts (DGI) vient de sortir la dernière version du Référentiel des prix des transactions immobilières de Casablanca, publiée par la DGI.
Ce Référentiel, selon Aujourd'hui le Maroc qui lui consacre sa Une dans son édition du 24 février, divise la capitale économique en 4 zones distinctes: Casablanca, Mohammedia, Nouaceur et Médiouna. A noter que la préfecture de Casablanca englobe à elle seule 8 arrondissements et une municipalité. Conjuguée aux provinces de Nouaceur et Médiouna, la zone totalise 16 arrondissements, 7 municipalités et 4 communes rurales.
Mais c'est précisément à Casablanca que les écarts au niveau des prix de l'immobilier sont les plus importants. Si le prix de départ d'un appartement est à 7000 DH/m2 à Sidi Othman, il culmine bien souvent à 35.000 DH/m2 à Anfa.
Casa-centre, qui compte 5 arrondissements, soit El Fida, Sidi Belyout, Mers Sultan, Maârif et Anfa, est la zone où les prix atteignent des niveaux stratosphériques. A Anfa, les terrains en zone d'immeuble flirtent avec les 50.000 DH/m2, par exemple. Bien sûr, dès que l'on s'éloigne du centre, les prix se font plus modérés: 7.000 DH/m2 environ à Moulay Rachid ou Ben M'Sick, par exemple. Dans les cités dortoirs, les prix restent aussi assez raisonnables: à Errahma, l'appartement neuf vaut environ 7.000 DH/m2, à l'heure où le terrain en zone immeuble se situe autour des 3 à 6.000 DH/m2.
Pour les profanes, sachez que l'argus de la DGI est un document précieux et qu'il s'applique à l'ensemble des cessions de biens immobiliers à usage d'habitation. Cela dit, il s'agit de tarifs moyens et donc d'une estimation basée sur plusieurs critères.