L’offre en mouton est semble-t-il abondante. Dans son édition du jour, L’Economiste parle d’une offre de 8,1 millions d’ovins et caprins. Le journal constate un important choix sur les marchés de Casablanca, hier jeudi 16 août, alors que l’offre n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. En effet, la véritable affluence est attendue pour le week-end prochain. Les prix restent accessibles même s’ils restent plus élevés à Casablanca.
Le quotidien indique que la surchauffe des prix est plus visible chez les marchands qui occupent les garages et les entrepôts dans les quartiers résidentiels. Selon la même source, ces sites n’avaient pas été autorisés par l’Intérieur qui a finalement capitulé.
Ceci dit, l’offre sera abondante et saine. Et pour cause, les cheptels ont fait l’objet de campagnes de vaccination et de suivi sanitaire par l’ONSSA. Ce qui laisse penser que le cheptel national est satisfaisant sur tout le territoire.
L’élevage ovin a été particulièrement concerné par ces tests. Il s’est avéré qu’il a bénéficié des bonnes conditions de la campagne agricole 2017-2018. Parmi celles-ci, L’Economiste évoque l’abondance des ressources fourragères et céréalières, qui a réduit le prix de l’aliment de bétail de 14%.
Ainsi au total, 8,1 millions de têtes sont offertes à la vente (soit l’équivalent du nombre de bagues portées par le cheptel) dont plus de la moitié (4,6 millions de têtes) sont des ovins mâles. 1,38 million d’entre elles sont des brebis et 2,1 millions des caprins.
En face, la demande devrait atteindre 5,45 millions de têtes: 4,9 millions d’ovins et 540.000 de caprins. L’offre est ainsi excédentaire de 48%.