Agriculture: les dernières pluies ravivent l’espoir

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Revue de presseKiosque360. La campagne agricole est compromise, et il faut faire avec. Il n’empêche que les dernières précipitations redonnent de l’espoir. Si le taux de pluviométrie s’améliore, les dégâts pourraient en effet être limités.

Le 18/02/2016 à 01h57

«C’est un vent d’espoir à effet davantage psychologique qui souffle chez les agriculteurs marocains après le retour constaté des pluies», écrit le quotidien Les Eco dans son édition du 17 février. En attendant de palper l’évolution de la situation dans les prochains jours, voire jusqu’au mois de mars, notamment pour les cultures printanières, les agriculteurs ne se font cependant pas trop d’illusions par rapport à cette campagne déjà en partie compromise pour certaines cultures. Et pour cause. Les précipitations des derniers jours demeurent insuffisantes pour l’agriculture dans les zones bour.

Pour aller dans le détail, le quotidien fait un focus sur la région d’El Jadida. La direction régionale de Doukkala, une des régions les plus fertiles du Maroc, où 15 mm ont été enregistrés, estime que le niveau de pluviométrie demeure insuffisant. Pourtant, la dotation en eau d’irrigation de 650 millions de m3 au titre de la campagne agricole 2015-2016 a permis d’atténuer l’impact de la sécheresse. Mais les niveaux de réalisation des cultures restent en-dessous des attentes dans les zones bour. Une superficie totale de 387.450 hectares de céréales reste en effet touchée par la sécheresse.

Cette année souffre du retard des pluies. Le ministre de l’Agriculture lui-même admet cette fatalité. Il n’empêche que le responsable gouvernemental reste optimiste. Même tardives, les pluies ne permettront certes qu'un rendement moyen au niveau des céréales, mais elles seront bénéfiques aux arbres fruitiers, au million d’hectares d’olives, aux 110.000 hectares d’oranges et aux cultures printanières. Sans parler de l’élevage…

Par Fayçal Ismaili
Le 18/02/2016 à 01h57