Bercé dans le monde de la musique dès son plus jeune âge, Badr Moutaz alias Bydar, grand passionné des arts de la scène, est né en 1993. Faisant parti des plus talentueux de son milieu, il réussit à se faire un nom et une signature propres à lui.
Musicien dans l’âme, Badr au fil des années et des rencontres, a pu participer à des master class en musique, des formations professionnelles en art de la scène, mais sa rencontre, en 2019, avec Emjid El Warari change la donne.
Ce dernier lui fait découvrir la magie de la composition en lui enseignant les bases et en lui transmettant les fruits de ses cinquante ans de carrière. Emjid, en lui ouvrant les portes du savoir théorique musical, permet à Badr de passer un cap. De musicien, Badr devient ainsi auteur, compositeur, interprète. Bydar est né.
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En effet pour ce musicien, Bydar n’est pas seulement un nom de scène, c’est une véritable identité. L’identité d’un jeune artiste, musicien mais aussi auteur de chanson à texte, où la parole est aussi importante que la musique. «Bydar est d’abord un mot en arabe dialectal qui signifie pédaler. C’est un message fort que je cherche à transmettre à travers ce nom de scène, car nous tous, en tant qu’êtres vivants et humains, sommes appelés à toujours nous remettre en question pour aller de l’avant et comprendre que la vie est un éternel apprentissage» explique-t-il.
Quand le Covid-19 est arrivé, et Badr, encouragé par Emjid El Warari, son mentor et professeur, s'est lancé dans l’écriture et la composition. C'est de là qu'est né son premier titre, au nom évocateur «3ad Bdit» (je commence à peine), qu'il porte de sa voix, avec un refrain aussi fort que touchant. «Je commence à peine, je ne cesse de me découvrir, le regard vers l’avenir. Parfois, je me souviens ce que j’étais, bercé de l’illusion d’être arrivé», chante-t-il.
Dans «3ad Bdit», Bydar exprime ses questionnements et ses remises en questions, dans des textes ciselés et percutants. Le tout sur des mélodies portées par des beats retravaillés du patrimoine marocain.
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Avec plus de 150 concerts à son actif avec plusieurs pépites de chant comme Ferdaous, Soukaina Fahsi ou encore Sonia Noor, Badr a également joué dans de nombreux festivals au Maroc, en l’occurrence au Festival L'Boulevard à Casablanca, et aux Festival Kamline et Mawazine à Rabat, et en Europe en performant avec le groupe Rockbut à Séville.
Musicien, ce jeune artiste est bien issu de la fusion entre le patrimoine musical marocain (chaâbi, aïta, melhoun...) et les courants musicaux internationaux (rock, musique latino, jazz, funk…). Pour lui «la musique est une nécessité intérieure et extérieure».