Le360 a été invité par le ministère de l'Equipement, du transport, de la logistique et de l'eau, département de tutelle de ce phare, à se rendre sur les lieux pour prendre la pleine mesure et filmer les changements importants réalisés dans cet ouvrage.
"Ce phare est un monument vieux de 150 ans, édifié à partir de 1861 sur ordre du sultan Sidi Mohammed ben Abderrahman, au point de rencontre de Gibraltar, entre l'océan Atlantique et la Méditerranée", explique Mohamed Chikirat, délégué régional de ce ministère. Pour ce fonctionnaire, qui n'a pas voulu en révéler le montant exact final, le projet de sa réhabilitation a nécessité plusieurs millions de dirhams.
Abdenbi Hajji, chef du pôle maritime de la région, a de son côté expliqué les raisons de la construction de ce phare en 1861, à l'instigation du sultan Sidi Mohammed Ben Abderrahman: "c'est suite au naufrage, au large de Tanger de la frégate Dona Isabel de la marine brésilienne, que le sultan, en partenariat avec les autorités espagnoles, ont décidé de construire ce phare de 24 mètres de haut, pour 'gérer', dès 1894, la navigation maritime".
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Malgré les nouvelles technologies maritimes actuelles, ce phare reste l'un des plus importants du Maroc et de la région, en ce qui concerne pour la navigation sur le détroit de Gibraltar.
"Quant au nouveau Musée de valorisation du phare du cap Spartel, il valorisera l'aspect culturel, avec un centre d'interprétation, qui vise à promouvoir la signalisation maritime au Maroc, et la lecture chez les enfants", explique Najat Gharbi, responsable de la gestion de ce nouveau musée.
Un autre axe du musée explique-t-elle, porte sur la promotion du tourisme afin que le musée soit relié aux autres sites touristiques de Tanger. De même, il est prévu d'abriter au sein de ce musée des manifestations culturelles, telles que des expositions de tableaux, mais aussi d'y organiser des spectacles ou des présentations d'ouvrages parus.