Vous participez pour la première fois à Visa For Music, organisé cette année dans un format digital. Qu'en pensez-vous?Je suis très contente et honorée de faire partie de cette édition spéciale. C’est la première fois, et c’est un format différent. Ce n’est pas comparable avec une édition live où nous sommes en présentiel, où on ressent l’énergie des gens, mais en même temps, à distance, sur Internet, on touche beaucoup plus de personnes. C’est une merveilleuse initiative, c’est une manière de s’adapter, de trouver de nouvelles solutions, et de ne pas mettre la culture et la performance live de côté.
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Comment avez-vous vécu, en tant qu’artiste, cette crise sanitaire?Je l’ai vécue et je le vis encore comme des montagnes russes. On ne sait jamais par quel bout la prendre, sur quel pied danser, avec tantôt des restrictions, et tantôt la levée de ces mêmes restrictions. Mes amis me manquent... Les festivals, les mariages me manquent... C’est dur, on se sent frustré. Mais d’un autre côté, on se dit Hamdoullah. Sur un plan humain, cette crise nous montre à quel point nous sommes tout petits.
Comment votre jeune carrière artistique a-t-elle été impactée par le Covid-19?Le confinement, suite à l’épidémie du Covid-19, est venu stopper la sortie d’un nouveau morceau, en mars dernier. J’ai eu la chance de faire le dernier concert de la saison à la Villa des Arts, et puis plus rien. C’est vrai que cela a freiné l’élan des nouvelles sorties de singles et des performances live. Mais d’un autre côté, cela m’a permis de beaucoup créer et de beaucoup me reposer. Cela a été l’occasion de faire une pause, de me recentrer sur moi-même.