"De ces magnifiques tableaux de Fouad Bellamine jaillit la lumière". Ainsi s’est exprimé Abdelaziz El Idrissi, directeur du musée Mohammed VI d'art moderne et contemporain, qui affirme que c'est "la première fois qu'une rétrospective est consacrée à un artiste peintre de son vivant", dans ce musée majeur de Rabat.
Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, s’est d’ailleurs attardé sur le grand intérêt de cette exposition, qui s'ajoute à celles qui ont été organisées par la fondation qu'il dirige, en hommage à plusieurs peintres marocains, pour ne citer que Hassan El Glaoui, Ahmed Cherkaoui, Chaibia Talal ou encore Jilali Gharbaoui.
Intitulée “Entrée en matière”, cette exposition des oeuvres de Fouad Bellamine retrace le parcours de ce Fassi, depuis les années soixante-dix où il a adopté pinceaux et palette, jusqu'à nos jours, en passant par son long séjour parisien. «Elle comporte six séquences pour résumer les oeuvres d'un grand peintre», nous explique Latifa Serghini, commissaire de cette exposition, à laquelle des collectionneurs privés ont bien voulu apporter leur contribution, par un prêt d'une quarantaine de toiles.
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Quant à Fouad Bellamine, interrogé par Le360, il a déclaré que la lumière qui marquait ses tableaux restait un "motif" et une "charge" qui ont toujours dynamisé sa vie.
"Depuis mon enfance, je ne dors jamais dans une chambre obscure. Il faut toujours qu'il y ait une petite lumière", nous confie l’artiste.
Cette quête de lumière est restée omniprésente tout au long du parcours de Bellamine. "La lumière est souvent bien là [dans mes tableaux, Ndlr] elle passe bien avant les couleurs", conclut-il, en nous promettant "une année 2021, riche de créations et de voyages".