Grâce à ses multiples voyages, Rachid El Guerrab a accumulé une formation musicale très riche. Sénégal, Etats-Unis, Inde, ce globe-trotter, ancien étudiant en pharmacie, s’inspire de ses expériences et présente une fois au Maroc son spectacle «De Kaboul à Chicago». D’ailleurs, il aime qualifier sa musique de «musique improvisée du monde». Originaire de Safi, Rachid se passionne très tôt pour les instruments à cordes auxquels son oncle, musicien amateur, l’initie dès son plus jeune âge. Multi instrumentiste, Rachid joue de la guitare, de l’harmonica, du piano, du banjo et du sitar. Il découvre le jazz avec Archie Sheep, John Coltrane et le blues de John Lee Hooker. Il découvre aussi l’art du tagnaouite grâce à sa rencontre avec le maâlem Mustapha Bakbou et à ses collaborations avec le maâlem Hamid El Kasri. Il est séduit par cette musique, mélange de rigueur occidentale où l’harmonie et la recherche d’accords complexes priment. Depuis son retour au pays, Rachid se produit sur plusieurs scènes nationales et hier jeudi, son concert a eu un énorme succès sur la scène BMCI.