Les Etats-Unis d’Amérique se déchirent entre les trompettants partisans de Trump d’un côté, et les partisans pas très hilarants d’Hillary de l’autre côté ; l’Europe occidentale, elle, est en pleine confusion avec le tour que les Britanniques viennent de lui jouer. Ajoutons que partout, à Bruxelles, Francfort, Marseille, Milan, Boston, Vancouver, etc. On s’attend, en toute impuissance, à de nouveaux carnages djihadistes.
Et savez-vous de quoi s’occupent, par ces temps d’anxiété généralisée, des «élites» politiques et intellectuelles de l’Occident ? Du statut des cabinets publics, des toilettes bref les WC … Les «transgenres», variété sexuelle nouvelle, surgie au grand jour à la fin du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe occidentale, devront-ils satisfaire leurs besoins naturels chez les hommes ou chez les femmes ? Ou bien faudra-t-il que les Etats créent des lieux d’aisance du troisième type pour que les «transgenres» puissent se soulager en toute bonne conscience, et en tout confort ? ...
Il paraît que cette gravissime question a même été agitée début juillet lors de la réception par le président François Hollande, de représentants des «minorités sexuelles» françaises. On s’attend même que le chef de l’Etat français, connu sous le surnom de «Monsieur Petites-Blagues», en forge une, bien salée, sur cet important problème marquant la dernière année de son quinquennat … On croit rêver mais on en est là.
Aux Etats-Unis, au moins, la question devrait être résolue puisque les deux candidats à la Maison-Blanche, Mme Hillary et M. Donald, sont pour une fois d’accord : «Il faut laisser les trans se soulager là où ils veulent». Mais qu’en pensent vrais hommes et vraies femmes, peu soucieux, peut-être, de devoir côtoyer, en de tels lieux, des créatures indéterminées … On n’a encore vu sortir aucun sondage à ce sujet. N’ayons crainte, ça va venir ! Les sondages, ça rapporte…
En attendant, malgré la désapprobation du président Obama, qui a fait savoir sa sacro-sainte opposition à toute forme de «discrimination», la ville états-unienne de Charlotte, en Caroline-du-Nord a décrété que les trans devraient se comporter «en toutes circonstances» en fonction du sexe qui leur est «attribué par leur carte nationale d’identité et non selon leur choix personnel» …
Aussitôt, protestations, pétitions de bonnes âmes, un peu partout aux Etats-Unis puis en Europe, continent jamais en retard pour imiter les tendances les plus absurdes venues d’Outre-Atlantique. La polémique s’est même emparée à présent des établissements scolaires où, selon certaines associations, chaque élève «doit pouvoir choisir son sexe lui-même et donc son lieu d’aisance» ! Même des enfants sont ainsi embarqués dans ce tourbillon ridicule.
Au moins au Maroc on est à l’abri de faux débats de ce type ! Ouf !