Le communiqué est tombé tard dans la soirée du 10 février. Et il reste vague et hésitant. Il nous apprend que les Membres du Comité Directeur de la Fédération Royale Marocaine de Football se sont réunis, mardi 10 février, pour examiner les sanctions infligées par la Confédération Africaine de Football à la FRMF (près de 9 millions d’euros et la suspension à deux éditions de la CAN). Sanctions qui, selon ce communiqué, ont “grandement étonné” les membres du comité directeur qui estiment “qu’elles ne correspondent en rien aux conclusions de la réunion tenue préalablement au Caire avec M. Président de la CAF”.
La FRMF a ainsi décidé, suite à cette réunion, de rejeter “l’ensemble des sanctions sportives et financières” de la CAF car elle considère qu’elles “vont à l’encontre du développement du football africain, et ne reposent sur aucune base réglementaire”. Le comité directeur, par ailleurs, “s’engage à prendre toutes les dispositions et mesures nécessaires pour faire prévaloir les droits et intérêts du football marocain” mais laisse “la latitude à M. le Président de la FRMF de prendre toutes les dispositions et mesures qu’il jugera appropriées”. C’est donc à Faouzi Lakjaa de trancher entre deux options: continuer de négocier un accord à l’amiable avec la CAF ou porter l’affaire devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). Un choix cornélien…
