Gros ratage de communication, jeudi, pour le Raja de Casablanca, et c'est le moins que l'on puisse dire. La conférence de presse organisée par le club en l'honneur de son nouveau poulain, l'égyptien Amr Zaki, n'a en effet tout simplement pas eu lieu, alors que les journalistes étaient venus en nombre pour assister à la signature tant attendue du contrat du footballeur égyptien. Mais, plutôt que de couvrir l'événement pour lequel ils s'étaient déplacés, ils sont restés plantés là attendre sans même que les organisateurs ne daignent leur adresse un mot pour leur dire de quoi il en retourne.
Cafouillage
Ce n'est qu'après plusieurs heures d'attente que les responsables du Raja se sont enfin résolus à prendre la parole pour déclarer que "le club attend toujours les résultats des analyses médicales du joueur qui prendront plus de temps que prévu". Mais, entre temps, la rumeur selon laquelle Zaki se serait rendu dans une préfecture pour légaliser son contrat à 18h s'était déjà propagée pour circuler dans les rangs des journalistes présents. A quoi rime cette comédie ? Il y a vraiment de quoi se poser des questions, d'autant que, dans une déclaration à la presse faite à un site d'information égyptien, Zaki a nié avoir conclu les termes de son contrat avec le club vice-champion du monde pour des considérations financières. La moindre des choses serait aujourd'hui d'éclairer le public et les médias qui se sont mobilisés pour une conférence de presse fantôme et se font balloter, après le silence qui a marqué l'annulation de l'événement, par diverses informations et déclarations contradictoires.
