Mais que se passe-t-il au Raja ? Le vice champion du monde n'est au pas top de sa forme. Dans un entretien accordé à Assabah, à paraître ce mercredi 15 janvier, Salaheddine Bassir, révoqué la semaine dernière, affirme que tout ce qui a été dit concernant sa prétendue demande d'agrément au roi lors de la réception organisée au Palais royal n'est que purs mensonges de la part du président du club, Mohamed Boudrika. "La vérité est que ma présence au sein du bureau exécutif du club commence à déranger certaines personnes. C'est probablement parce que je suis très impliqué dans la gestion du club et que je tiens à être au courant de tout que je suis dans le collimateur", soutient Bassir.
Selon l'ancien président de la commission technique, sa révocation du club est un complot monté de toute pièce. L'ancien international profite de cette sortie médiatique sur les colonnes d'Assabah pour adresser un message à Boudrika, l'appelant à se remettre en question et à se souvenir de qui est vraiment Salaheddine Bassir. "J'espère qu'il pensera aux intérêts du Raja et non aux siens", conclut-il.
Crise de management
Dans le même sillage, Al Massae tend le micro à l'ancien porte-parole du club, Samir Chaouki, et revient sur les raisons de sa démission. Selon Chaouki, "de graves abus ont été commis pour lesquels ont ne peut continuer à se taire". Et d'expliquer que le cas Bassir, et la manière dont le gel de son adhésion a été communiqué, lui a retiré toute prérogative en tant que chargé de la communication du club.
Lors de cet entretien, Chaouki a même tenu à s'excuser auprès de ses confrères de la presse au cas où il lui serait arrivé d'avoir une réaction ou une attitude qui les aurait d'une manière ou d'une autre blessés, "mais ce sont les contraintes d'un tel poste", conclut Chaouki. Le Raja qui a rendu tout un pays fier suite à son parcours exceptionnel à la dernière Coupe du monde des clubs, organisée au Maroc, traverse une crise grave dont les conséquences sont lourdes au niveau de l'image d'un club qui aspire à un statut de club international. Un sacré gâchis !