Deuxième coup dur pour le Maroc. Après l’annulation par la FIFA de l'assemblée élective de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), c'est au tour de la FIBA (Fédération internationale de basketball) de remettre la fédération nationale de basketball à l’ordre. Jeudi, la FIBA a suspendu la Fédération royale marocaine de basketball (FRMBB) en application de l’article 10.2.c de ses statuts généraux. Résultat, la fédération marocaine perd ses droits de membre et avec toutes les équipes nationales leur ticket pour les compétitions internationales. Cette décision a été prise par le bureau de la FIBA qui s’est réuni les 23 et 24 novembre à Buenos Aires en Argentine.
La faute à Ouzzine
Dans un communiqué rendu public en milieu de semaine, la FIBA explique que cette décision a été prise en raison de "l’interférence directe du ministère de la Jeunesse et des sports dans la nomination d’un comité provisoire et ce, sans informer la FIBA avant que cette mesure ne soit prise, ce qui constitue une violation des dispositions de l’article 9 des statuts généraux de l’instance internationale". Une fois de plus Mohamed Ouzzine marque un but dans le panier contre son propre camp, pénalisant ainsi tout un pays.
Que va invoquer cette fois-ci Ouzzine pour masquer l’amateurisme et l’incompétence de son ministère ? Des lettres occultes ? Une cinquième colonne qui œuvre contre les intérêts du pays, comme il l’a proclamé dans la Chambre des conseillers ? Il est clair aujourd’hui qu’aucun ministre au Maroc n’a aussi férocement terni la réputation du sport national comme le fait Ouzzine. On se demande quel est le nom de la prochaine fédération internationale pour sanctionner les errements et les erreurs du ministre de la Jeunesse et des Sports ? A la Chambre des représentants, Ouzzine a dit qu’il avait suffisamment de courage et d’audace pour présenter sa démission si sa responsabilité venait à être prouvée. Cette responsabilité est non seulement prouvée, mais proclamée à cor et à cri par des fédérations internationales. Ce ministre a emprunté une pente pour enfoncer le sport national dans la voie du pire et du scandale. Il est urgent qu’il exécute sa promesse devant les députés : présenter sa démission.
