Le PSG croit encore à une qualification pour un troisième quart de finale de Champion’s League de rang. Pourquoi ? Parce que les Parisiens vont mieux depuis le début du mois de mars. Depuis plusieurs matchs, les hommes de Laurent Blanc séduisent par leur solidité et leur jeu vers l’avant. Ils sont capables de perforer les meilleures défenses du monde avec leur doublette offensive Ibra-Cavani. Si l’efficacité des Parisiens est encore en berne, les récentes rencontres contre Monaco et contre Lens ont rassuré tout le monde , à commencer par la direction du club. Avec Ibrahimovic, le PSG sera forcément plus fort que l’année dernière et le scénario du match aller laisse penser que Paris saura se jeter dans la bataille pour marquer au moins une fois et se qualifier pour le tour suivant. Mais Chelsea est également prévenu.Les Blues, auteurs d’un match très moyen contre West Ham en championnat, seront eux aussi transcendés par l’événement. Qualifiés au coup d’envoi, Mourinho et les siens ont suffisamment d’expérience et de maîtrise pour tenir le score et réduire à néant les intentions de l’adversaire . Devant, s’ils ont été bien muselés à l’aller, Fabregas, Diego Costa et, bien sûr Eden Hazard devraient poser de grosses difficultés à une équipe parisienne qui devra se découvrir. Si un but londonien ne change rien, deux et le PSG pourra dire adieu à un exploit européen.
Le Bayern doit se racheterPour le Bayern Munich de Mehdi Benatia, annoncé sur le banc, la soirée ne s’annonce pas de tout repos. Tenus en échec au match aller en Ukraine face au Shakhtar Donetsk (0-0), les champions d’Europe 2013 devront absolument l’emporter pour continuer l’aventure car les Ukrainiens ont réussi à contenir les assauts de Robben, Müller et autres Götze dans leur Dombass Arena. S'il se dit «optimiste» quant aux chances de qualification du Bayern, Josep Guardiola a tenu à mettre sous pression son groupe avant le huitième de finale retour de la Ligue des champions face au Shakhtar Donetsk. Candidat à la victoire finale, le Bayern Munich part tout de même avec les faveurs des pronostics, puisque 66 % des équipes se sont qualifiées après avoir décroché le 0-0 à l'extérieur. Et le vécu du groupe est tel qu'une défaite constituerait un coup de tonnerre.
