Ali Fassi Fihri s’est bien gardé de rendre publiques ses intentions, faisant durer jusqu’au bout le suspense sur sa candidature à un nouveau mandat. Avec le feu vert royal, la voie est désormais huilée à Fassi Fihri pour diriger, pendant quatre nouvelles années, le plus important organisme de sport au Maroc. Au grand dam de Mohammed Ouzzine, ministre de la jeunesse et des sports, ajoute notre source.
Alors que juridiquement, Ouzzine n’a aucun droit d’intervenir dans les affaires de la FRMF, il a multiplié les sorties après chaque mauvais résultat de l’équipe nationale, dans l’espoir de pousser vers la porte de sortie le président le FRMF et de placer à la tête de cet influent organisme une personne de confiance.
Les statuts de la FRMF sont pourtant clairs et établis selon les recommandations générales de la FIFA qui déconseille l’implication du politique dans le football. Le bureau fédéral du FRMF, avec à sa tête un président, est élu pour 4 ans. Tout porte à croire que Fassi Fihri, qui brigue donc un second mandat, sera élu haut la main aux élections qui auront lieu au mois de juillet, lors de l’Assemblée ordinaire de la FRMF. Il aura la lourde responsabilité de sortir de la pente descendante le football national et de trouver rapidement un successeur à l’entraîneur Rachid Taoussi.