Selon le quotidien arabophone Al Ahdat Al Maghribiya dans sa livraison du 21 novembre, l’enquête judiciaire initiée par la chambre criminelle, sur instructions du ministre de la Justice et des libertés Mustapha Ramid, est en train de révéler la part de responsabilité des autorités locales. Le décès par asphyxie et noyade du parlementaire de l’USFP, serait dû à une négligence du comité de prévoyance et gestion des risques dont font partie la gendarmerie royale, les forces auxiliaires et la protection civile. La mort tragique d’Ahmed Zaidi sous le pont Hamou de la commune rurale Echerate (province de Ben Slimane) a mis à nu le laisser-aller des autorités censées sécuriser les points noirs de la province et alerter les usagers des dangers que représente notamment le passage emprunté par feu Ahmed Zaidi. L’ONCF et le ministère de l’équipement, ajoute le quotidien, partageraient cette responsabilité au niveau de l’infrastructure de ces ponts qui devraient être équipés de conduits à même d’évacuer l’eau de pluie. Ironie du sort, feu Ahmed Zaidi, qui avait maintes fois exhorté son frère à éviter d’emprunter ce passage, s’est retrouvé lui-même piégé par ce pont mortel.
Par Asmaa El Kezit
Le 21/11/2014 à 06h47