Le mauvais exemple vient d’être donné par un jeune originaire de la ville d’El Youssoufia, qui comparaît actuellement devant la chambre criminelle du tribunal de Safi, en attendant que les médecins se prononcent, comme on peut l’imaginer, sur son état mental. Car insulter sa mère, la bousculer violemment sur le lit de sa chambre à coucher et lui arracher son plus petit effet vestimentaire, cela dépasse le simple complexe œdipien pour relever de l’ultime stade de la démence.
Selon le quotidien “Assabah” du mercredi 25 novembre, les faits de cette affaire quasi-incestueuse remontent au mois de Ramadan dernier (juin-juillet). L’aîné d’une famille paisible, né en 1986, est lauréat d’une école de formation professionnelle. Quatre après, il n’a toujours pas réussi à décrocher le moindre job. Première descente aux enfers, il s’adonne alors aux petites fumettes, avant de passer carrément à la drogue et en devenir même accro. Une dépendance qui va lui valoir un séjour à l’hôpital psychiatrique de Safi dont il ressortira avec une grosse ordonnance. S’ensuit une dégradation de ses relations avec son père, alors que sa mère continue à le couvrir jusqu’au jour fatidique de la descente en enfer.
Selon les témoignages et dépositions concordants de la victime, du père devant le juge, confirmés par le fils lui-même, ce dernier à fait irruption dans la chambre à coucher parentale. La maman se dresse sous l’effet de surprise. Elle est bousculée et tombe sur son dos à même le lit, avant de se voir dépouillée de ses vêtements… Elle arrive à repousser violemment son fils malintentionné, à l’éjecter hors de la chambre et à refermer la porte.
Grâce à son téléphone portable, elle appelle son mari qui dormait un étage au-dessus. Celui-ci n’a d’autre choix, après le constat de la gravité des faits, que de renvoyer son fils du domicile familial. Mais remarquant que ce dernier revenait de temps à autre chez lui, et se faisait servir à boire et à manger par sa mère, le père a fini par déposer une plainte contre son fils pour tentative d’inceste. Le prévenu est actuellement en état d’arrestation, en attendant qu’une expertise psychiatrique se prononce sur sa capacité de discernement.
