C'est désormais le sujet de conversation incontournable des cafés de cette ville minière, proche de Safi. A Youssoufia, la relation amoureuse entre une enseignante et son élève du lycée Ijtihad, un établissement du secondaire de la ville, divise les habitants.
Les deux tourtereaux se seraient même mariés, le 14 février dernier, soit le jour de la Saint-Valentin, indique un média local en ligne.
Et selon le web média Ahdath Info, qui a recueilli, sur place, les propos de certains des habitants qui cautionnent cette relation, "l'enseignante, comme son élève, ont le droit d'aimer celui ou celle qu'ils souhaitent, surtout lorsque la différence d'âge n'est pas significative".
Il faut dire que l'on ne connaît pas encore, pour l'heure, l'âge des deux amoureux.
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D'autres habitants, s'opposent quant à eux, et farouchement, à cette union, la qualifiant de "folie", d'"irrespect de la fonction d'éducateur", voire de "rejet des normes de la société".
Ces mêmes personnes prêchent aussi le fait qu'un"enseignant se doit de respecter sa profession", une profession "noble", et se doit de "s'élever de toute suspicion quant à son intégrité". Le professeur doit être, selon eux, "un exemple pour les générations qu'il éduque".
En somme, cette idylle fait déjà bien des vagues, entre conservatismes et ouverture d'esprit...
