Violences lors des manifestations d'Al Hoceima: le bilan de la DGSN

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La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) fait le bilan de sa stratégie d'intervention face au mouvement de protestation à Al Hoceima. Et souligne que le rôle des forces publiques a toujours visé à préserver la sûreté et l’ordre publics dans la ville et sa région.

Le 13/06/2017 à 16h19

Les opérations et interventions menées par les forces publiques dans la ville d’Al Hoceima et les zones urbaines qui relèvent de son territoire, depuis le 28 octobre 2016, veillaient à gérer les protestations de manière à préserver la sûreté et l’ordre publics d’une part, et à prévenir toute menace envers la sécurité des citoyens d’autre part, tout en garantissant les droits et les libertés individuelles et collectives, souligne mardi 13 juin la Direction générale de la sûreté nationale.

Armes blanches, cocktails Molotov et jets de pierres

Certaines protestations ont connu une escalade dangereuse ayant attenté à la sûreté et l’ordre publics lorsqu'elles se sont transformées en rassemblements violents durant lesquels plusieurs personnes ont fait usage d’armes blanches, de cocktails Molotov, et ont jeté des pierres blessant à différents degrés 298 policiers qui souffrent notamment de fractures au niveau des côtes et du crâne, de phénomènes d'asphyxies et de brûlures, explique la DGSN dans un communiqué.

Ces blessures ont nécessité un arrêt temporaire de travail allant de 15 à 104 jours, à l’exception des cas des deux policiers victimes de plusieurs fractures au niveau de la tête qui demeurent jusqu’à présent sous surveillance médicale à l'hôpital Cheikh Zayed de Rabat.

Ces actes de violence ont touché également les biens publics qui ont subi de graves dégradations estimées à 14,126 millions de dirhams, à travers notamment la détérioration et la destruction de 276 véhicules de transport de la sûreté nationale, de 1.260 éléments de protection (casques, boucliers et gilets), de 24 barrières et de 3.885 accessoires d'uniformes.

La DGSN assure par ailleurs que les éléments de la force publique poursuivront leur mission de protection de la sûreté et de l'ordre publics, avec tout ce que cela implique en matière de maîtrise de soi et de retenue face aux provocations, d'une part, et de plein respect des textes de loi et des procédures administratives en vigueur, d'autre part.

Le 13/06/2017 à 16h19