Vidéo. Qualité des eaux de baignade: voici les plages à éviter cet été au Maroc

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Le 18/06/2021 à 12h59

VidéoLes eaux de 12,94% des plages du Maroc viennent d'être classifiées "non conformes" à la baignade contre 87,06% des plages qui ont reçu la certification de "conformité" par le laboratoire d'analyses relevant du département de l'Environnement, selon une synthèse d'un rapport publiée ce vendredi 18 juin 2021.

"Sur la base des analyses prélevées au niveau de 25 stations, soit 29 plages, la majorité des eaux non conformes à la baignade (environ 13% des plages) se trouve au niveau des régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra", indique le rapport. 

Selon ce document dédié à la description de ces analyses, les plages à éviter sont donc celles de Ain Atig (Témara), de Jbila (Tanger), de Tanger centre, de Oued Merzeg (Casablanca) ainsi que de Lukheira (Dakhla, près de la zone industrielle).

"La dégradation de ces eaux est généralement "due à l'influence des rejets d'eaux usées et les apports des oueds et des cours d'eau conjuguées à 'insuffisance des infrastructures d'hygiène au niveau des plages", expliquent les auteurs de ce rapport. 

Cependant, les analyses -qui ont intéressé en 2020 un total de 175 plages (118 sur le littoral atlantique et 57 sur la rive méditerranéenne)- "ont montré que 87,06% des stations sont conformes à la baignade avec l'augmentation de la catégorie «excellente», ce qui reflète les efforts déployés, notamment en matière d'assainissement liquide", a affirmé le secrétaire général du département de l'Environnement, Mohamed Benyahya.

Ce dernier a précisé que "l'excellence des eaux de baignade est commune à toutes les régions côtières du Maroc. Nous trouvons ce label dans toutes les régions du pays", a assuré le secrétaire général du département de l'Environnement.

La qualité excellente des eaux de baignade a été assurée par l'absence de pression de la part des estivants sur ces plages et par la crise de la Covid-19 qui a imposé la fermeture de certaines plages.

Le 2ème volet du rapport a concerné les analyses effectuées sur le sable de 60 plages. Selon les résultats chimiques, il a été relevé les traces de "quelques champignons" qui "ne présentent pas en général de risque pour la santé".

Quant aux déchets marins des plages, "ils se caractérisent par la prépondérance de la catégorie «plastique/polystyrène», qui représente à elle seule 86% de la totalité des déchets". Le reste des déchets (14%) est composé de "mégots, filtres de cigarettes, bouchons, couvercles en plastique et d'emballages de chips".

Par Chakir Alaoui et Mohammed Boukouyane
Le 18/06/2021 à 12h59