Depuis jeudi dernier, au Megarama de Casablanca, il y a beaucoup moins de monde que d'habitude.
Interrogé par Le360, Jamal Mehyaoui, directeur de la communication du groupe Megarama-Maroc en témoigne. «Nous avons évalué la baisse de l'affluence à 60% depuis l’instauration du pass sanitaire, jeudi 21 octobre, alors que nous commencions à peine [les professionnels de l'exploitation des salles de cinéma, Ndlr] à sortir la tête de l’eau, et que les clients revenaient petit à petit… Et là, rebelote…».
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Il faut dire que la procédure pour accéder au Megarama de Casablanca, comme dans toutes les autres salles du Royaume, n'est pas aisée. Il faut, pour les clients, d'abord acheter leur ticket au guichet, puis montrer à la caissière leur pass sanitaire sur un smartphone, ou imprimé. La caissière scanne le pass dans sa version digitale, grâce à une application téléchargeable sur le site liqahcorona.ma.
Ce n'est qu'après avoir montré patte blanche que le client peut accéder au cinéma, bien évidemment en portant un masque sanitaire.
Toutes personnes qui n'est pas en possession d'un pass sanitaire valide ne peut y accéder. «Nous avons dû refuser plusieurs personnes car elles n’avaient pas leur pass. Si devant ce refus, certains spectateurs ne disent rien, font demi-tour calmement, d’autres protestent…», explique Jamal Mehyaoui.
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Rencontré dans ces lieux, un ressortissant étranger, l’un des rares au Megarama qui a accepté de parler devant une caméra, masque sanitaire couvrant son visage, et lunettes de soleil sur le nez, a estimé que cette décision d’instaurer le pass sanitaire était soudaine. «On ne s’attendait pas que ce soit aussi rapide, mais (...) c’est tout à fait juste, je comprends tout à fait. C'est une bonne chose».
