Vidéo. Marrakech: des taxis gérés par des sociétés privées? Les chauffeurs se montrent confiants

le360

Le 03/03/2021 à 13h47

VidéoUn récent accord, signé entre le ministère de l’Intérieur et les instances syndicales représentant la corporation des taximen au Maroc a provoqué diverses réactions. Toujours est-il que la grande majorité d’entre eux se montrent confiants. Le360 a recueilli leurs avis.

Les règles du jeu devraient bientôt changer dans le monde des taxis. Suite à un accord signé entre le ministère de l’Intérieur et les cinq syndicats représentant le secteur du transport routier, les taxis pourraient, d’ici quelques mois, être gérés par des sociétés privées.

Cette nouvelle mesure devrait, selon les professionnels, mettre fin à un grand désordre qui règne dans cette corporation.

"L’objectif de cette société est de protéger les chauffeurs, qui seront désormais déclarés à la CNSS par leurs employeurs. C’est aussi une bonne chose pour connaître les vrais professionnels et ceux qui ne sont pas actifs, mais qui disposent tout de même d’un 'permis de confiance'", explique Hassan Missine, secrétaire provincial de la filière des taxis à Marrakech.

Cet accord exige en effet à toute personne, exploitant plusieurs taxis, de créer une société. Seuls les chauffeurs détenteurs de ce "permis de confiance" et d’une carte professionnelle doivent d’ailleurs être engagés.

Toutefois, un contrat-type devrait entrer en vigueur pour encadrer les rapports entre les titulaires de l’agrément et les exploitants du taxi. Ces derniers seront, selon cet accord, dans l’obligation de déclarer les chauffeurs principaux et auxiliaires qu’ils auraient engagés.

"C’est une bonne nouvelle. C’est peut être l’une des solutions pour faire avancer ce secteur qui souffre de plusieurs problématiques", indique pour sa part Chemseddine El Mortabit, chauffeur de taxi à Marrakech. 

En parallèle, les chauffeurs professionnels de Marrakech réclament l’activation du projet de "permis de confiance" biométriques. Une innovation qui va, selon eux, faciliter l’opération du pointage et permettre ainsi de mieux connaître les personnes non actives.

Par Hajar Toufik
Le 03/03/2021 à 13h47