Voici un exemple des difficultés auxquelles sont confrontés l'école et les élèves en milieu rural et dont le ministre devrait se préoccuper plus que jamais, tout comme les élus.
En effet, des milliers d'élèves du monde rural parcourent à pied, à dos d'âne ou de mulet, des kilomètres pour se rendre à l’école, et ce, quel que soit le temps. Et le même long et difficile trajet les attend pour rentrer chez eux, à la fin de la journée.
Le transport scolaire de ces milliers d'enfants ne semblent pas être une préoccupation ni du ministère, ni des communes, ni des régions. L'appel de cette jeune fille Asmaa, vivant dans un hameau de la commune de Tiddas, dans la région de Khémisset, est émouvant. "Chaque jour, je parcours à pied une distance de 5 kilomètres, aller et retour. Il n'y a pas de transport scolaire. Il m'arrive parfois de faire ce trajet à dos de mulet. Mais la situation est pénible et fatigante", a déclaré cette élève pour Le360.
C'est pour cette raison que le monde rural interpelle le ministre l'Education nationale, dans l'espoir qu’il signe les accords nécessaires afin de généraliser le transport scolaire pour tous les enfants du monde rural.
