Vidéo. Le pape prêche la paix et l’amour, au complexe Moulay Abdellah, devant 10.000 fidèles

Le360

Devant 10.000 chrétiens établis au Maroc ou venant des pays limitrophes comme l'Espagne, le Portugal et la France, le pape François a présidé ce dimanche une émouvante cérémonie au complexe Moulay Abdellah, dernière activité qui a marqué son voyage officiel de deux jours dans le royaume.

Le 31/03/2019 à 18h43

Lors de cette célébration, dite de l'Eucharistie, le pape a évoqué dans son homélie de dimanche la parole de Dieu transmise par le Christ pour l'établissement d'un monde de paix, de pardon et de miséricorde.

Il a plaidé à cette occasion pour les "peuples pauvres et la réconciliation".

"Il faut cultiver la culture du pardon", a-t-il affirmé sous les chants religieux de l'assistance.

Le complexe Moulay Abdellah a été transformé à cette occasion en une immense cathédrale qui a regroupé les chrétiens du Maroc ainsi que ceux des pays d'Afrique.

De nombreux chrétiens venus du voisinage du nord du Maroc (Espagne, France, Portugal...) ont assisté, dans un esprit de tolérance et de paix, à cette messe où on a noté la présence du ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, ainsi que celle du secrétaire général du Conseil supérieur des oulémas, Mohamed Yssef. 

Serge Berdugo, secrétaire général du Conseil de la communauté israélite du Maroc et président du Conseil de la communauté israélite de Casablanca, où vivent environ 2.000 juifs (la communauté la plus importante du pays), a assisté à cette messe qui a duré plus de deux heures.

Les fidèles, accompagnés de dizaines d'enfants, ont brandi des drapeaux et des pancartes sur lesquels on pouvait lire: «Donne-nous, Seigneur, un coeur nouveau, mets en nous, seigneur, un esprit nouveau». Dans une prière universelle, des messages ont été lus notamment pour le pape, pour la famille royale, pour l'Eglise au Maroc, pour la paix dans le monde, pour les migrants et les réfugiés dans le monde, pour les pauvres et les personnes qui souffrent".

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Et-Tahiri
Le 31/03/2019 à 18h43