Muets depuis le début du procès, les avocats, représentant la partie civile dans le procès de Mohamed Madimi, se sont exprimés ce samedi 30 janvier lors d’un point de presse tenu dans les locaux de l’association Annakhil de Marrakech.
Ce rendez-vous avec les médias intervient au lendemain de la condamnation à quatre ans du président du Centre national des droits de l’Homme de Marrakech, poursuivi pour “avoir porté atteinte à un corps constitué et incitation contre l’intégrité territoriale du Royaume à travers des écrits et moyens numériques à caractère public”.
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En effet, Mohamed Madimi a été arrêté et condamné suite à la publication du rapport annuel de l’année 2019 de l’ONG qu’il préside. Selon les avocats des droits civiles, ledit rapport contient des propos qui portent atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume et ses intérêts supérieurs.
Devant le juge, Madimi a affirmé que ce rapport est “falsifié” et “qu’il lui a été envoyé”, sans pour autant livrer plus de détails sur sa source.
Face aux médias, les avocats ont révélé leur intention de faire appel du jugement prononcé par le tribunal de première instance de Marrakech.
