D’emblée, la veuve d’un des deux frères explique l’ampleur de la perte qu’a subie la famille, émotionnelle avant tout certes, mais également matérielle. Les deux jeunes hommes prenaient en effet en charge leur grande famille en recourant aux mines clandestines non condamnées de la ville de Jerada pour gagner leur pain et celui de leur famille. Leurs parents racontent comment ils se levaient chaque matin à l’aube pour aller aux mines et y rester jusqu’à la fin de la journée pour tenter de ramener quelques dizaines de dirhams et subvenir aux besoins des leurs. Maintenant qu’ils ne sont plus là, la famille ne sait plus à quel saint se vouer. Témoignages poignants.
Par Fatima El Karzabi et Saad Aouidy
Le 27/12/2017 à 18h17