A travers ce tribunal fictif, la FSJES-Agdal veut introduire "une nouvelle pédagogie, interactive et ambitieuse qui vient compléter les apports de l'enseignement théorique en donnant à l'étudiant, à l'instar de ce qui permet par la démarche clinique, la possibilité de vivre l'expérience et de confronter le théorique à la pratique", a affirmé le doyen de la faculté, le professeur Farid El Bacha, dans une allocution prononcée mardi après-midi, 6 juillet 2021, peu avant le début d'une simulation d'un procès tenu sous le thème "le droit en matière de lutte contre le trafic des êtres humains".
Hamdai Ilham, directrice de la Clinique du droit dont dépend le tribunal de simulation, a remercié "tous les partenaires" qui ont contribué à la mise en place de la Clinique du droit et du tribunal de simulation. Il s'agit notamment de plusieurs professeurs ainsi que de l'Union européenne et l'Agence de développement belge (Enabel).
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Elle a précisé que la participation aux procès de simulation est réservée uniquement aux étudiants préparant le diplôme du Master. Lors des procès, tous les rôles seront assurés par les étudiants de sorte à ce que tous "les protagonistes d'un procès soient représentés durant cette simulation". Il s'agit là, indiquent les responsables de cette faculté, de professionnels du droit (magistrats, procureurs du roi, greffiers, avocats…), mais aussi d'autres personnes présentes en situation normale dans une audience, tel que les inculpés, les victimes, les experts...".
Ces procès de simulation vont permettre, selon le doyen Farid El Bacha, aux étudiants de se préparer aux métiers de la magistrature et d’avocat.
