"Le paramètre qui guide la démarche du gouvernement, est que le ministère de l'Education nationale est le seul et unique interlocuteur et gestionnaire de ce dossier", a précisé le porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, à l'issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, tenue ce jeudi.
M. El Khalfi a souligné que "la reprise du dialogue, prévue le 23 avril avec les différentes parties, sera une nouvelle étape pour entériner le récent compromis", faisant état de "mobilisation tout azimut" pour garantir les intérêts des élèves et éviter une année blanche.
Il faut rappeler qu'en vertu d'un accord avec le ministère de l'Éducation nationale, les grévistes, les représentants des syndicats et le CNDH, ces enseignants (55.000) se sont engagés à reprendre le chemin des classes, après trois mois de grève, en contrepartie de concessions de part et d'autre.
Seulement voilà, des réticences sont apparues au sein du corps enseignant. 50% d'entre eux cherchent à maintenir l'escalade en boudant les classes et en rejetant les efforts de l'Etat et des parents. C'est pourquoi la date de la reprise du dialogue, le mardi 23 avril, "va être décisive".